La violence familiale n'est pas un sujet facile à aborder

Le Today Centre reçoit souvent des appels d'amis et de membres de la famille inquiets qui demandent comment soutenir au mieux une personne qu'ils pensent être victime de violence. Bien que chaque situation soit unique, voici quelques lignes directrices générales sur la manière d'aborder le sujet de la violence familiale avec bienveillance et soutien.

Si vous avez des questions supplémentaires sur la manière de soutenir une personne de votre entourage, n’hésitez pas à nous contacter.


1. Rappelez-leur que vous êtes là pour eux

Isoler les gens de leur réseau de soutien est une tactique courante d'abus. Tendre la main à un ami, un collègue ou un membre de la famille peut être aussi simple que d'envoyer un message à une personne pour lui faire savoir que vous êtes là si elle a besoin de parler à quelqu'un. Même s'il est possible qu'il n'accepte pas votre offre, le fait de tendre périodiquement la main à quelqu'un peut faire une énorme différence.

Pour obtenir d'autres conseils sur la manière d'entrer en contact avec les autres, visitez le site :


2. S'élever contre les mythes qui entourent la violence familiale

Lorsqu'ils entendent parler d'une relation violente, les gens se posent souvent des questions telles que "pourquoi ne partent-ils pas tout simplement?". Poser cette question, c'est ignorer la réalité de la violence familiale, dans laquelle il existe souvent plusieurs obstacles au départ. Elle fait également porter la responsabilité de la violence sur la personne maltraitée. Pour vous élever contre ce mythe (et d'autres), vous devrez peut-être vous renseigner un peu sur la dynamique de la violence familiale, notamment le cycle de la violence, le pouvoir et le contrôle, ainsi que le contrôle coercitif.

Dites à votre ami, collègue ou membre de la famille que l'abus n'est pas de sa faute. Rappelez-vous que partir n'est pas toujours la meilleure option ou la plus sûre pour diverses raisons et/ou obstacles. Parmi les facteurs de complication à prendre en compte, citons le moment choisi, la dépendance financière, l'engagement religieux ou le devoir familial, ainsi que les préoccupations en matière de sécurité et la crainte d'une escalade due aux menaces et à l'intimidation.


3. Écoutez

Il existe des centaines de survivants de la violence familiale qui ont courageusement partagé leur histoire. Recherchez ces histoires, car ces survivants sont les experts de la violence familiale. En outre, il est important de montrer votre soutien à votre ami, collègue ou membre de la famille en écoutant ce qu'il attend de vous; ne présumez pas qu'il a besoin de conseils. Ils sont les experts de leur propre vie et ont appris des stratégies importantes pour assurer leur sécurité. Pour montrer que vous vous souciez d'eux, écoutez avec empathie, ne portez pas de jugement et validez ce qu'ils ressentent et vivent.


4.Respectez leur choix

En fin de compte, vous pouvez ne pas comprendre ou ne pas être d'accord avec le choix d'une personne de rester dans une relation abusive, mais il est important de respecter son choix. Il faut souvent du temps pour reconnaître qu'une relation est abusive. Quitter une relation abusive doit être une décision personnelle et ce n'est pas une décision que vous pouvez prendre pour quelqu'un d'autre. Ne faites pas pression sur la personne pour qu'elle s'engage dans quelque chose qu'elle n'est pas prête à faire, car cela peut faire plus de mal que de bien. Rappelez à votre ami, collègue ou membre de la famille que vous êtes là pour lui. Plutôt que de présumer de ce dont il a besoin, demandez-lui quels sont ses besoins et ses priorités, et comment il aimerait être soutenu. Vous pouvez proposer de faire partie de leur plan de sécurité en cas d'urgence, pour eux et leurs enfants. D'autre part, n'oubliez pas que s'ils refusent toute offre de soutien, il est important de respecter leur décision et de rester disponible s'ils décident de vous contacter ultérieurement.


5. Rappelez-vous qu'il y a des limites à votre soutien.

(et c'est bien ainsi)

Vous n'êtes probablement pas un expert en matière de violence familiale, ce qui signifie qu'il peut arriver un moment où le soutien de votre ami, collègue ou membre de la famille nécessite un soutien qui va au-delà de ce que vous pouvez fournir. Cela n'est pas grave. C'est pour cela que des organisations comme la nôtre sont là! Vous pouvez leur fournir des informations sur les services professionnels, mais n'oubliez pas que c'est à eux qu'il revient de choisir ces services. Vous n'êtes pas responsable du résultat. N'oubliez pas que le soutien aux autres peut être épuisant sur le plan émotionnel. Veillez donc à prendre soin de votre bien-être personnel en cours de route.


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